À PROPOS

En parallèle de ma formation universitaire en sciences humaines et sociales, j’ai développé une pratique intuitive de la photographie : je m’en suis d’abord servi comme médium pour documenter mon quotidien. Obsédée par l’idée du souvenir, c’est dans la perspective d’archiver ma vingtaine que j’ai commencé à tout photographier. Cette pratique n’a fait que s’intensifier avec les années et mon obsession pour le souvenir s’est agrémentée d’une passion pour l’image d’archive que j’aime déterrer et analyser. 

Mes études en sciences sociales ont eu une influence certaine sur mon appréhension de l’image que j’envisage comme un discours complexe et fluctuant en fonction des contextes et lecteur·ices. Cette conception m’a poussée à adopter une pratique relativement expérimentale du médium photographique : j’aime passer de l’image fixe à l’image animée grâce à la capture d’écran, je joue avec le flou et les reflets, les ombres et les lumières. J’aime les images imparfaites, lacunaires, complexes. 

J’aimerais, à termes, mettre cette pratique au service de projets documentaires de plus grande envergure et allier mon amour de l’image à celui que j’ai pour la mise en récit du réel. Mon projet “31 rue des abeilles” constitue en cela ma première tentative dans cette direction.

Ma curiosité et mon amour pour la culture m’ont également amenée à réaliser des photos pour le cinéma, le théâtre et la danse.